Quel que soit l’air qui joue, un harmonieux duo jazz de trompette et de piano ou une mélodie rock composée de guitare électrique et de batterie, Robin Alexander n’a qu’un souhait : vivre une expérience d’écoute tout en douceur. « Mes meilleurs moments musicaux se sont produits dans le confort de mon propre chez-moi, avec mes propres haut-parleurs. Cependant, sans Hi-Fi, jamais je ne les aurais autant savourés », admet-elle.
Robin, qui a grandi à Montréal sous l’aile de son père jazzman, est dotée d’une véritable oreille musicale depuis sa tendre enfance. Aujourd’hui, dans son appartement de Toronto, elle se délecte d’innombrables albums collectionnés au gré du temps; des vinyles aux disques compacts. Cependant, à travers les différentes époques, l’évolution des technologies et des appareils lui ont toujours causé le même souci : Robin éprouvait de la difficulté à préserver la qualité sonore de ses airs préférés.
Bien qu’elle sache apprécier la simplicité de la diffusion en continu, son cœur est épris de l’authenticité des vinyles. Le son envoûtant, les sauts de l’aiguille ou encore la sélection judicieuse du disque lui-même sont tous des aspects de l’expérience analogue qui lui rappelle son coup de foudre pour la musique. Robin ne se limite toutefois pas à un seul type d’expérience; elle comprend la préférence qu’ont les générations plus jeunes pour la constance et la netteté du numérique. Après tout, la bonne musique est intemporelle, et le bon son aussi.